29 mai 2013 : Sortie familiale au Louvre Lens*

Mercredi 29 mai après-midi, une cinquante de templeuvois s’est rendue au musée Louvre-Lens. Madame Tahon, Adjointe, et les membres de la commission « famille » avaient décidé de programmer cette sortie familiale (et culturelle) qui a rencontré un vif succès.

Les participants, équipés de guides multimédia mobiles, ont pu parcourir durant 2 heures l’exposition temporaire « L’Europe de Rubens » ainsi que la galerie du temps.
« L'Europe de Rubens » représente 170 oeuvres de l'artiste, de ses modèles et de ses contemporains. Évoquant la culture artistique européenne qui compta pour Rubens, l'exposition rassemble à la fois des peintures, dessins, sculptures et objets d'art.

   
   
   
   
   
   
   
 

La galerie des temps est un parcours inédit à travers l'histoire du temps. Contrairement à d'autres musées, le Louvre-Lens ne dispose pas de collections propres. La Galerie du Temps expose pour 5 ans au sein du musée du Louvre-Lens des chefs-d'œuvre du Louvre, selon une présentation chronologique. La Galerie du Temps s'organise en 3 grandes périodes : l'Antiquité, le Moyen Âge et les Temps modernes.

Ce fût un après-midi très enrichissant et cultivant… même pour les plus jeunes !
Quelle chance d’avoir ce nouveau musée si proche de nous !


*Le choix de la ville de Lens pour l’implantation du musée

En 2002, Jean-Jacques Aillagon, le ministre de la Culture et de la Communication de l'époque souhaite que les grands établissements parisiens soient décentralisés, ce qui est le cas pour le Louvre II ou le centre Pompidou-Metz. Entre Amiens, Arras, Béthune, Boulogne-sur-Mer, Calais, Lens et Valenciennes, la compétition est difficile.
En 2004, Renaud Donnedieu de Vabres, le ministre de la culture et de la communication de l'époque visite les six villes candidates. Il y a une ville en moins car Béthune a souhaité se retirer de la compétition. Quatre mois plus tard, le premier ministre de l'époque Jean-Pierre Raffarin annonce à Lens même le 29 novembre 2004 que la ville accueillerait l'antenne du Louvre. En effet, dans la commune, plus de 20 % des actifs sont au chômage ou sous-employés, et les indicateurs sociaux et sanitaires sont très négatifs. Daniel Percheron a su convaincre Jacques Chirac que le choix de Lens était le meilleur, pour rendre justice « au peuple de la mine qui a tant souffert ».

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